Un Salon international des énergies renouvelables, énergies propres et développement durable (era 2010) s’est tenu du mardi 19 au jeudi 21 octobre à Tamanrasset.
par M’hamed Rebah
Il a constitué, durant les trois jours de son déroulement, un véritable événement au pied du mont Adriane où a été posé le chapiteau abritant les 50 exposants venus y participer.
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Les organisateurs, Myriade communication, ont fait le pari de tenir ce salon très spécialisé non seulement à Tamanrasset qui se situe à quelque 2000 km au sud de la capitale, dans le Hoggar, (plus de deux heures d’avion d’Alger), mais, de plus, à l’extérieur de la ville, en plein désert.
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Mais il n’y avait pas le vide absolu dans cet endroit isolé : une auberge de la jeunesse construite dans une architecture parfaitement intégrée au décor naturel, a fourni aux organisateurs la logistique nécessaire. En outre, trois espaces détente, une cafeteria intérieure, une terrasse extérieure et une kheïma traditionnelle y ont été aménagés.
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Pour les participants (dont des étrangers) qui ont embarqué à Alger sous la pluie et dans le froid, le changement de saison a été le bienvenu, en arrivant à Tamanrasset, c’était plutôt l’été. Des soirées gala avec spectacle folklorique, en plein air, sur trois sites différents, ont accru le sentiment de dépaysement.
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Plusieurs entreprises ont relevé le défi et fait le déplacement jusqu’à ce coin reculé mais enchanteur. Certes, pour les visiteurs du salon, il y avait le double inconvénient majeur de l’éloignement par rapport à Tamanrasset et de l’absence d’une ligne de transport classique (comme il y en a dans les autres villes).
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En parallèle au salon, une série de conférences ont été programmées sur le thème des énergies renouvelables et du développement durable. Le programme de conférences a commencé le mardi 19 octobre, par une communication sur l’expérience dans le photovoltaïque de la wilaya Tamanrasset où 8 villages ont de l’électricité grâce au soleil. Vingt-trois autres communications ont ensuite été présentées, réparties sur cinq sessions consacrées aux thématiques : énergie et environnement, agriculture durable, villes durables, eau et développement durable et entreprises et développement durable.
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Parmi les conférenciers, le directeur général de SEAAL (Société des eaux et de l’assainissement d’Alger, dont les dirigeants viennent de Suez Environnement), Jean-Marc Yahn, a présenté la démarche « développement durable » de cette entreprise publique algérienne. Un expert est venu spécialement des Pays-Bas pour présenter la problématique de la transition énergétique effectuée par son pays.
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Dans ce site aride, au pied du mont Adriane, la salle de conférences, équipée en moyens techniques (sonorisation, écran pour data show), pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes, n’a pas désempli tout le long des trois jours.
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Cet article est d’abord paru dans La Nouvelle République d’Alger, et a été légèrement remanié par l’auteur pour le site des JNE.